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Bienvenue dans le 22ème siècle, dans une ville en pleine guerre, qui n’attend plus que vous ... Serez-vous prêt à affronter votre avenir ? Le destin de Naëris est entre vos mains...
Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. »
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Phoebe L. Parker
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Date d'inscription : 23/06/2013
Messages : 108
Double-comptes ? : Noah F. Erich
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Mon sosie d'autrefois : Lea Michele
Mon âge : 18 ans
Mon allégeance & mon statut : Je n'appartiens à personne. Ce sont mes règles ou rien.
Mon génome & mon pouvoir : Mutante et Pyrokinésiste, planquez vous, c'est un bon conseil que je vous donne.
Mon stade : Stade 6
Mon boulot : Etudiante et... à voir.
Xyleas : 163
Age : 28
Sujet: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » Dim 23 Juin - 13:44
Phoebe Lea Parker
❝ On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages, et la douleur diminue... mais elle ne disparaît jamais. ❞
Nom :Parker Prénoms :Phoebe Lea Date et lieu de naissance :18 décembre, dans ce qui fut un jour San Fransisco Age :18 ans Génome :Déviant, à votre avis ? Pouvoir & stade :Pyrokinésie stade 6 Métier :Etudiante, mais je cherche un moyen de retrouver un semblant de normalité, dans le style pouvoir enregistrer un disque, ou rejouer ces bonnes vieilles comédies musicales ! Non, faut franchement que je parte de cet endroit de fous... Ou carrément de ce monde de fous, parce que maintenant c'est comme ça PARTOUT ! Allégeances :Votre allégeance, vous vous la mettez là où je pense. Je n'appartiens à personne, je ne suis sous les ordres de personnes et si vous tentez de m'y contraindre, vous allez voir ce que c'est de me chercher. Feat :Lea Michele
Physique
Je suis une jeune femme que l'on pourrait qualifier de petite, même si selon moi, je suis de taille moyenne. Il est assez rare de me voir porter des talons ayant plus de cinq centimètres de hauteur, bien que je l'avoue, cela m'arrive de temps à autre, lors de rares occasions... et mes pieds en souffrent d'ailleurs lors de ces rares jours. Je porte toujours des robes ou des jupes, car je m'y sens bien plus à l'aise que dans un jean. Evidemment, il m'arrive de porter des pantalons ou des shorts, mais c'est vraiment très rare. Et puis, avouez qu'il est plus aisé de se mouvoir avec une robe qu'avec un jean ! Sans compter que, ne serait-ce que par fantaisie, nous les filles sommes toujours bien plus jolies avec lorsque nous sommes vêtues d'une robe ou d'une jupe ! Il est vrai que je ne suis pas une fille coquette qui veut à tout prix être belle et attirer les regards, mais j'aime être présentable. Juste cela. Il m'arrive également de porter un peu de maquillage, même si je suis bien loin d'en être une adepte. Une fois encore je n'en porte que pour de grandes occasions, un moment vraiment spécial ou le maquillage est incontournable, car je préfère, et de loin, être naturelle ( or reconnaissez que sous une bonne couche de maquillage correctement appliquée, on n'est pas soit même... plus vraiment ). Que dire d'autre ? Je suis mince, élancée et gracieuse, ce qui s'avère être particulièrement utile pour la danse. J'ai de longs cheveux bruns ( bah oui, je suis juive tout de même ) qui sont assortis à mes yeux couleur noisette. Vous savez que j'ai horreur de me vanter, mais dans la mesure où c'est un peu ce que l'on nous demande dans cette partie... j'ai la chance d'avoir de beaux cheveux, très soyeux, et avec lesquels je peux faire n'importe quelle coiffure. Et pour couronner le tout, presque toutes les coiffures me vont, ce qui est une chose dont tout le monde ne peut pas se vanter ! Mais au fond, la seule chose qui compte vraiment, la chose la plus inestimable que la nature m'ait offerte, la seule chose sur laquelle il faut s'attarder, c'est sans nul doute mon nez. Certains le trouvent imposant, et on m'a même plusieurs fois conseillé une rhinoplastie, mais jamais je ne le ferais, pas même pour tout l'or du monde. J'ai le nez de Barbra Streisand, mon idole, et c'est grâce à lui que j'ai autant de talent et que je peux aujourd'hui aspirer à de grandes choses. Rappelez vous Barbra : on lui avait dit qu'avec un tel nez, elle n'arriverait jamais à se faire une place dans le show business. Elle a refusé l'opération et elle est tout de même devenue une immense actrice, chanteuse et réalisatrice connue dans le monde entier ! Même si les gens ne reconnaissent pas son visage, tout le monde connait au moins son nom ! Et il en sera de même pour moi. Un jour.
Psychique
Que vous dire ? Si j'ai un jour été une petite fille facilement en proie à ses émotions, je ne le suis très certainement plus depuis l'âge de treize ans. Ou du moins, c'est ce qui semble être, et ce qui est à la fois. Pour tout vous avouer, mon caractère est composé de contraires et d'ambiguïtés. J'ai toujours été, et je suis encore, quelqu'un d'extrêmement ambitieux, ambition qui n'a prit que plus d'ampleur au fil des années, car c'est aujourd'hui la seule chose qui me reste. Je suis une jeune femme déterminée, et les événements m'ont poussés à cacher mes émotions. Je ne suis pas comme les autres. Plus maintenant. Lorsque l'on me voit, c'est à un masque de dureté et de froideur que l'on se heurte. Dû à cela, certains me craignent, d'autres me prennent de haut, d'autres encore cherchent à me connaitre, à savoir ce que je cache, qui est la véritable Phoebe. En réalité, je ne suis pas si dénuée de toute émotions, loin de là. Je crois même que j'en ressens bien plus que n'importe qui d'autre : pour preuve, je ne me suis jamais remise de la mort de mes parents. Avec le temps, j'aurais dû être apte à passer à autre chose, et pourtant aujourd'hui encore je ressens la douleur aussi durement que si cela venait tout juste de se produire. Je ne suis pas sans émotions, et pourtant lorsque je suis énervée, je peux devenir plus cruelle qu'un tueur en série, et rien, pas même les cris ou les supplications ne peuvent me donner pitié. Je vous rassure, je n'arrive à ce stade de fureur que lorsque quelqu'un le mérite réellement. Je peux également me montrer sans coeur lorsque je suis énervée à un stade moins fort que celui que je viens de vous décrire, mais c'est moins pire tout de même. Je sais ce que vous pensez. Que je suis folle, juste bonne à interner. Et si ce n'était pas le cas ? Tout le monde pense cela, et pourtant. Je ne suis pas si différente de vous. J'ai juste choisi de ne répondre qu'à mes propres règles. Je suis une jeune femme forte et indépendante, et je ne crains plus de mourir depuis la perte de mes parents. Au contraire, je traque la mort, et je l'affronte lorsque l'opportunité m'en est donné. Je n'ai plus peur de rien ni de personne dorénavant. Et c'est ce qui me donne du courage, c'est ce qui me permet d'affronter toutes les situations, les pires comme les meilleures. Peu importe si je risque ma vie, elle ne vaut plus rien. Pas plus pour moi que pour les gens qui me connaissent. Morte, je ne manquerais à personne, les gens danseraient sur ma tombe et déboucheraient une bonne bouteille de champagne. Et moi... moi je pourrais enfin retrouver mes parents. Tout le monde y trouverait son compte, vous ne pensez pas ? Non je ne suis pas folle. J'aime à être mystérieuse, et je fais tout pour être aussi libre que possible. Mais folle... ça non. Des fous, des vrais, vous en croisez tous les jours, sans même le savoir. Un voisin, un ami, un collègue. Parfois même un parent. Qui sait quelle est leur vie ? Et pourtant vous pensez les connaitre, que ce soit leur caractère, leurs goûts, leur style vestimentaire, leur manière d'agir, de faire. Mais une personne telle que moi, qui cache qui elle est réellement, est de suite suspecte à vos yeux. Il vous faut à tout prix savoir ce qui se cache. Seulement voilà, je mens aussi bien que je respire, il vous sera impossible de savoir si je mens ou pas. Tout le monde a un tic, un petit quelque chose qui vous trahis quand vous mentez. Moi je peux vous regarder droit dans les yeux, et vous débiter un mensonge si sincère que vous ne pourrez que vous prendre au piège. Sans compter que... mes secrets sont bien gardés. Car à moins d'avoir la faculté de lire dans les pensées, rien ne vous permettra jamais de découvrir la vérité. Que dire d'autre ? Je prétend constamment aller bien, même si c'est totalement faux. Je pourrais encore saigner de partout que je serais capable de vous dire que tout va bien, que je n'ai pas besoin d'aide. Car oui, je déteste qu'on tente de m'aider. Et pas parce que je prend cela pour de la pitié, ça non. Simplement parce que se faire aider de quelqu'un, c'est être dépendant de cette personne. Or ça... je le refuse. Je suis libre. Rien ni personne ne pourra changer qui je suis, et m'ôter cette liberté pour laquelle je me bat. Je suis également incapable de dire " je t'aime " à quelqu'un. Peut-être par... peur. Je ne sais pas au fond. Ce sont les derniers mots que j'ai dis à ma mère avant qu'elle ne meure. Je lui ai dis ces trois petits mots, et une seconde plus tard elle rendait son dernier souffle. Alors peut-être que j'ai peur de perdre cette personne, tout comme j'avais perdu ma mère, si je les prononce. Ou peut-être est-ce tout simplement parce que cela me rappelle de manière encore plus forte ce moment. Aussi, lorsque quelqu'un me dit qu'il m'aime, je ne peux que répondre " moi aussi " ou " c'est réciproque ". Heureusement, je n'ai pas tant de personne que cela qui me disent qu'ils m'aiment, je pourrais même dire qu'il n'y a personne. Et le pire de l'affaire, c'est que personne ne s'en rend compte. Marrant non ? Tant qu'on est dans ce registre, je suis incapable de trouver les mots qu'il faut pour venir en aide à quelqu'un. Du moins je le crois. J'ai toujours la sensation que... j'empire les choses. Ou que je les formule de manière maladroite. Sans doute parce que j'ai tant l'habitude de refouler mes propres sentiments que je suis incapable d'aider les autres avec les leurs. Et pour finir, je ne peux que vous dire que je suis une battante. En gros, c'est moi. Je me doute que j'en oublie sans doute, mais vous savez quoi ? Vous verrez bien plus tard !
Histoire
Je m'appelle Phoebe Parker. Je suis née dans ce qui, un jour, fut San Francisco, lors d'une belle soirée de décembre, et j'ai grandis là bas. Mes parents étaient de grands nostalgiques de l'époque où rien de tout cela existait ( les pouvoirs spéciaux, les mutants, cette guerre, j'en passe et des meilleurs ). Evidemment, ils ne l'avaient pas connus eux même, mais les récits de leurs parents sur cette époque et les récits que l'on peut lire dans les livres d'histoire suffisaient pour leur donner l'envie de revenir à cette époque. Ils regrettaient ce temps bénis où les gens étaient normaux - du moins autant que possible -, où la paix régnait plus ou moins, où nous n'avions qu'à nous préoccuper des études et de se trouver un job. En comparaison au monde d'aujourd'hui, celui d'avant était un jeu d'enfant. Et c'est une chose qu'ils m'ont transmise. Ce regret du monde d'avant, ce besoin de le retrouver. Depuis toute petite, j'ai toujours su ce pour quoi j'étais faite. Quelle était ma véritable passion. Je tenais sans doute cela de mes parents, car ma mère avait un don incroyable pour le chant, don qu'elle n'a jamais pu dévoiler au grand jour... aussi s'est-elle contentée d'être professeur de chant. J'ai vu la première comédie musicale de Barbra, Funny Girl, lorsque j'avais cinq ans. A ce moment là j'ai su : je voulais devenir comme elle. A partir de ce jour, je me suis consacrée à l'art d'être Barbra. Evidemment à l'époque, mes parents ne me prenaient pas au sérieux, ils pensaient que j'étais comme toutes ces petites filles emplies de rêves et d'espoirs, sauf qu'au lieu de vouloir devenir une princesse, je voulais monter sur Broadway... enfin sur ce qui ferait son équivalent à présent... D'ailleurs, savoir la ville de New York et Broadway détruit m'a toujours rendue malade.. c'est bien ce genre de chose qui me donne envie de pleurer et de hurler de rage, et surtout de retourner très loin dans le passé, quand les choses étaient encore NORMALES ! A ma demande, ils m'ont inscrite à des cours de ballet, ravis de voir que, contrairement à d'autres enfants, je m'ouvrais au monde sans peur. Ces heures que je passais aux cours étaient magiques ; c'était ma porte d'entrée dans le show-business. Ma prof me disait que j'étais une mini Margot Fonteyn, elle m'a apprit le pouvoir de la musique et bien que ce studio de danse était juste un endroit assez vieux et moisi, pour moi c'était le plus bel endroit sur la Terre. Les années ont passées et j'ai évidemment continué la danse classique, l'agrémentant de cours de chant puisque c'était ce qui m'intéressais le plus. Plus les années passaient et plus mon amour pour la grande Barbra grandissait. Son talent, sa voix, son style, son physique, tout chez elle me donnait envie de devenir comme elle, de suivre ses traces. J'avais conscience de l'impossibilité de la chose, mais je le voulais, au plus profond de moi. Envisager l'idée que cela me serait impossible, c'était comme me plonger un poignard dans le coeur. Je ne pourrais jamais marcher sur les traces de Barbra. Pas réellement du moins. Plus rien n'étais comme avant. Tout avait été changé, démolis, percuté, effacé, comme quelque chose de sans importance. Barbra doit se retourner dans sa tombe... si ça aussi ils ne l'ont pas sauvagement détruit ! Quand j'ai eus neuf ans, j'ai commencé à faire des choses étranges lorsque j'étais trop contente ou en rogne : j'envoyais des boules de feu un peu partout. Charmant n'est-ce pas ? Et voilà.. j'étais un mutant. Enfin... une mutante dans mon cas. Je voulais être normal, rentrer dans un monde normal, loin de toutes ces emmerdes, et je me retrouvais en mutante ?! Inutile que la colère ressentie à cause de cela me faisait perdre le contrôle total et que je ne sais pas comment j'ai fais pour ne pas réduire la maison en cendres. Cela effrayait mes parents. Le fait que je sois mutante ne les dérangeait pas.. du moins, pas que je sache... ils m'avaient toujours dit que quoi que je sois, je restais leur fille. Mais ils détestaient autant que moi ce nouveau monde, était-il alors possible qu'ils me détestent moi aussi ? Si tel était le cas, alors ils n'en montraient rien. Mais je savais que je leur faisais peur, car je ne savais pas me contrôler. Mais je ne voulais pas qu'ils aient peur de moi ! Je ne voulais pas que... cette chose... les éloigne de moi. Alors je me suis entraînée pour maîtriser mon don du feu. Assez vite, je réussis à maîtriser la plupart de mes boules de feu, bien que ce soit en général de petites. Si bien que parfois, je m'amusais un peu avec. Je me rappelle d'une fois où j'avais voulu faire cuire un gâteau plus vite... ma boule de feu a littéralement cramé ledit gâteau et fait explosé le plat.. à part cela, rien à signaler. J'avais également tenté l'expérience sous l'eau, nous n'avions plus d'eau chaude ( décidément, cela ne changera jamais ! ), et j'avais voulu réchauffer l'eau... cela aurait sans doute pu marcher si je n'étais pas sous la douche à ce moment là. Quand à la longueur atteinte par mes boules, elles ne dépassaient pas quinze mètres... c'était presque frustrant tout ça ! J'avais la sensation de me trahir.. de nous trahir. Vouloir exploiter ce pouvoir, alors que j'en avais un autre, bien plus précieux : ma voix. Je ne l'avais pas négligée durant tout ce temps, mais... niveau importance, je l'avais mise à égalité avec mon pouvoir de contrôle du feu. J'ai grandis et développé ma voix, mon talent, et surtout ma détermination. Je n'étais pas la plus populaire des écoles que je fréquentais, mais peu m'importais. Ce qui compte ce n'est pas tant le regard que les autres nous portent, mais celui qu'on se porte sur soi-même. Aussi, les remarques déplaisantes ne me dérangeaient pas outre mesure. Ils étaient idiots, qu'ils le restent. J'ai fini par entrer au collège, ce n'était guère différent de l'école primaire. J'avais encore augmenté un peu mon pouvoir. J'arrivais à rendre mon bras brûlant, mais au début c'était un peu incontrôlable comme pouvoir, donc plutôt dangereux. Je n'aimais pas cela. Être dangereuse. Ce pouvoir ne rendait plus mon rêve le plus important, l'un comme l'autre l'était, et j'aurais préféré que ça ne soit pas le cas. Mon pouvoir aurait pu ne pas être important, j'aurais pu le laisser, l'oublier. Pour tout vous avouer, j'avais déjà essayé et je m'étais auto-traumatisée en voyant les dégâts que cela causait. Je devais le maîtriser, déjà pour ne pas blesser qui que se soit, mais aussi pour moi-même. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Et plus je grandissais, plus je me disais que cela pourrait toujours servir. Vous savez à quel point je voyais grand mon futur. Et bien je voyais presque tout aussi grand avec mon pouvoir. Je m'exerçais à des choses qui, ne se produisant jamais, me faisait penser que je voyais peut-être trop grand avec ce pouvoir, et que le feu ne pouvait probablement pas faire autant de choses que je ne le pensais. En gros, que c'était tout ou rien. Ma mère m'avait alors conseillé de laisser les choses se faire. Mon pouvoir se développait plus ou moins de lui même, tout ce que j'avais à faire, c'était m'entraîner avec ceux que j'avais déjà, pour mes maîtriser à ma guise, sans trop de difficulté, et sans doute que, lorsque je maîtriserais le nouveau venu, un autre apparaîtrait. Souvent elle m'avait conseillé de voir un autre mutant qui me servirait de mentor, qui m'aiderait mieux qu'elle et qui comprendrait plus facilement. J'ai toujours catégoriquement refusé. Je ne voulais pas ! Je n'avais déjà pas choisi d'être comme cela, alors pourquoi j'aurais choisi d'avoir un mentor mutant ? A moins qu'il ne puisse enlever cette chose en moi qui me donnait ce pouvoir, je ne voulais pas être entre les griffes d'un mutant ! J'avais toujours été très terre à terre comme fille, et surtout, centrée sur le chant uniquement. Alors le paranormal... ce n'était pas trop mon truc. Et en faire partie... non. Je ne voulais pas. Je sais bien qu'il y a les gentils et les méchants, comme partout, mais qu'importe. Ce n'était pas le monde que je voulais. Mon pouvoir aurait dû être Retourneur de Temps. Au moins une fois maîtriser, je partais avec mes parents pour le bon vieux temps que fut celui de New York, et quitter ce monde de cinglé encore tétanisé par l’apocalypse. Le plus étonnant, c'est que... toutes ces choses que l'on a perdu, l'homme les avait déjà créées auparavant. Et pourtant, on aurait dit qu'ils ne savaient plus comment faire. Alors qu'il devait bien y avoir des ingénieurs, ce genre de chose, à moins que l'apocalypse ne les ait supprimés ? Enfin peu importe. Puis j'ai eu treize ans, année du drame. S'il est une chose que les gens ont conserver, c'est bien Noël, allez dont savoir pourquoi. Mes parents et moi adorions Noël, chaque année nous allions voir les festivités, se promener, faire et manger ce dont on avait envie, s'amuser, se changer les idées. En général, c'était toujours plutôt amusant, même si il ne faut pas non plus s'attendre à quelque chose de sensationnel. C'était San Francisco avant je vous rappelle, pas New York ! Même après l'apocalypse, je reste persuadée que rien ne peut surpasser mon NYC. Quoi qu'il en soit, nous reprîmes la voiture en fin d'après midi pour rentrer chez nous, assez épuisés, mais contents. La joie fut de courte durée. Je crois qu'une autre voiture nous a foncé dessus... je ne sais plus bien. Ce que je sais, c'est que j'ai été éjectée de la voiture, et que, le peu de temps après où j'ai eus connaissance, j'ai vu que notre voiture était en feu... et je n'ai jamais su si ce n'était pas en partie de ma faute. Peu importe. Je me sens coupable, et pour moi, c'est bel et bien de ma faute. Je me souviens avoir désespérément hurler après eux, comme si ils pourraient sortir de la voiture et me rejoindre. Puis, le trou noir. Je me suis réveillée à l'hospital, et à ce qu'il paraît, j'ai eu de la chance, car je n'ai eu qu'une jambe cassée et et un poignet en guère meilleur état, assorti de plusieurs égratignure. Mais pour moi, ce n'est pas de la chance. J'aurais dû mourir ce jour là. Rejoindre mes parents. Pas survivre. Avec bien du mal, j'ai réussi à sortir de mon lit et à rejoindre la chambre de ma mère. Les derniers mots que j'ai pu lui dire étaient " Je t'aime ", à peine une seconde plus tard, elle avait rendu l'âme. Voilà. J'étais seule. Je devais leur dire adieux pour toujours, et ça... je n'étais pas prête. Personne n'est prêt pour une telle chose, mais encore moins lorsque l'on a treize ans. Depuis ce jour là, je suis juste incapable de dire " Je t'aime " à quelqu'un. Je n'avais plus envie de vivre, je n'en n'avais plus de raison. J'avais besoin de mes parents. Comme tout enfant. Sans eux, je ne pouvais rien. J'ai été envoyée chez ma grand mère, mais à son âge, c'était plutôt moi qui aurait dû m'en occuper que l'inverse. Or il a été jugé que dans mon état, ce n'était pas possible. Alors c'est ma tante qui m'a recueillie, et j'ai déménager à Naëris, l'ancien Los Angeles. J'ai découvert que suite à cet accident, j'avais peur des voitures. Très vite, il a été clair que j'avais également peur du feu également... ironique quand on pense que c'est mon pouvoir. A peine quelques jours après mon arrivée à Naëris, j'ai tenté de me suicider. Vous pensez que je suis folle, n'est-ce pas ? Mais je ne voyais pas d'autres possibilité. Je n'attendais plus rien de la vie. Seulement la mort m'a encore une fois refusée. Et je me suis, derechef, réveillée dans un hospital, ce qui au passage, m'a fait découvrir ma peur pour cet endroit également. Chose étrange... mes pouvoirs avaient disparus. J'avais alors cette détestable sensation d'avoir perdu une autre partie de moi.. alors qu'en parallèle, je préférais ne pas les garder. Non. Je n'en voulais plus. Je voulais qu'on me laisser mourir, était-ce si compliqué ? Apparemment oui... Mais suite à cela, j'ai changé, je suis devenue plus forte, plus déterminée, et avec les années, je me suis perfectionnées évidemment. Pouvoir ou pas, je pouvais être dangereuse. Maintenant c'était mes lois, mes règles, mon jeu. Dis comme ça, on peut penser que je suis devenu un monstre sans coeur. Ce n'est pas totalement le cas. Je cache mes émotions, je ne laisse personne connaitre mon passé, et je fais les choses à ma manière. Je sais distinguer le bien du mal, mais lorsqu'il y a une justice à rendre, je ne me laisse pas influencer par de vaines paroles sur la morale, ou le fait que le bien doit protéger les innocents et non punir les coupables. Ca ne me rend pas meilleure ou pire, je reste moi, Phoebe. Et chez moi, tous les moyens sont bons quand il s'agit de rendre justice, et de vaincre le mal. Pardon, je m'avance déjà trop. J'avais donc perdu à la fois mes parents, mon envie de vivre et mon pouvoir. En revoyant le talent de Barbra toutefois, je me suis dis que mon destin était de suivre ses traces. Et que rien ne devrait m'en empêcher, ne serait-ce que pour rendre fier mes parents, où qu'ils soient. J'ai passé au moins un mois sans mes pouvoirs, et cela inquiétait bien plus ma tante que cela ne m'inquiétait moi. J'aimais beaucoup aller dans des coins non fréquentable, j'aime toujours d'ailleurs. Mais à l'époque, c'était encore plus dangereux pour moi, d'autant plus que je n'avais pas de pouvoir. Et l'inévitable arriva : une meute de Harpies me trouva et tenta de me dévorer toute crue et probablement d'en d'atroces souffrances. Or la souffrance, je gérais. C'était pas ça qui me faisait peur. Oh mais attendez... plus rien ne me faisait peur. Parce que l'idée de mourir de m'inquiétait pas, je devenais plus forte, plus courageuse, et j'affrontais ce que d'autres n'auraient pas forcément oser affronter par peur d'y laisser la vie. Mais je ne laisserais jamais quelqu'un me vaincre sans lutter auparavant. Ce n'est pas une envie d'être victorieuse, mais plutôt que, si je meure, alors il ou elle meurt avec moi, ça fera toujours un monstre de moins. Et là, ce n'était pas UN monstre mais une DIZAINE de monstres ! Des monstres ultra rapides qui voulaient faire de moi leur dîner. C'était trop simple de se laisser faire. J'avais tenté de me mettre dans un endroit à l'abris, non pas par envie de fuite, je ne reculerais pas, mais surtout parce qu'il me fallait une arme défensive. Et être un peu à couvert, ce n'était pas du luxe. Mais je n'avais rien, strictement rien. Et mes pouvoirs ne me servaient à rien... sauf si je forçais. J'eus du mal, dans la mesure où je n'avais pas réussi à échapper à leurs griffes assez longtemps et que mes pouvoirs semblaient faire grève depuis la mort de mes parents sans que j'ai une seule fois tenter de les faire revenir. Se concentrer en essayant de ne pas se faire attraper par des bestioles plus rapide que soi était plus assez complexe. Avoir un feu à proximité n'aurait pas été du luxe pour faire appel au stade 2, mais vu les circonstances, le stade 1 était exigé : faire appel à une émotion forte pour engendrer involontairement... ou plutôt volontairement dans ce cas ci des boules de feu. Alors j'ai laisser la rage et la colère m'envahir et j'ai réussis à projeter une boule. Il était moins une, la harpie la plus proche de moi fini en cendre. Je réussi de cette manière à supprimer les autres, non sans mal. En revenant chez moi, j'étais couverte de sang... Voilà comment j'ai recouvré mes pouvoirs. Ré atteindre le stade 3 fut plus rapide puisque techniquement, je savais déjà les maîtrisés. A mon entrée au lycée, je savais rendre brûlant n'importe quelle partie de mon corps, ce qui est très sincèrement flippant et pas très prudent... pour les vêtements. Ni pour les gens ou les objets remarquez. En général j'apprend vite, et je dois avouer que ma détermination aidait particulièrement à mon apprentissage. Vous connaissez la chanson de Barbra, Being good isn't good enough. Et bien s'il est une phrase que je retiendrais dans cette chanson, la voici : I'll be the best, or nothing at all. C'est un principe que j'utilise en n°1 pour mon chant. Je l'ai dis, je le répète et j'insiste : mon chant, c'est ma vie. Littéralement. C'est le chant qui m'a fait remonté la pente, c'est parce que j'avais un but à atteindre que j'en suis là. Mais cela s'applique également à mon pouvoir, parce que quand il s'agit de tuer les méchants, je préfère avoir l'avantage. C'est plus marrant, et ça change. Au lycée, je me suis inscrite à la chorale de l'école, et je pense pouvoir dire que j'ai relevé le niveau, sans moi ils étaient foutus. Pourtant, il y avait de bon éléments, il faut le reconnaître. Je savais que je n'étais pas appréciée, mais peu importe. J'exerçais ma voix, je leur donnais une bonne leçon et avoir de quoi mettre dans ma lettre de motivation pour l'université. Arrivée en terminal, je savais créer de grosses boules de feu. J'ai voulu postulé pour des écoles d'art dramatiques autres que celle d'ici, mais ma tante n'a pas voulu... allez savoir pourquoi. J'aurais pu en faire à ma tête et ne pas l'écouter, ce n'était pas elle qui aurait pu m'arrêter, mais j'ai décidé de le faire. Au pire hein... Et me voilà à ma première année en fac d'arts dramatique, bourrée de talent, faisant la fierté de ma prof de chant, détestée de ma prof de danse ( ça tombe bien, je ne la supporte pas non plus ), et j'arrive à contrôler la température de mon feu. Quoi d'autre ? Je continue, je m'accroche et... je survie.
A propos de vous...
Je me nomme Auriane mais vous pouvez m'appeler Drachel, ou Rachou ici, et j'ai 16 ans. Je pense que j'ai un niveau de rp ... en fait j'en sais rien, à vous de me le dire et ma présence sera de indéterminée. J'ai découvert le forum par notre toute puissante fondratrice.
Dernière édition par Phoebe L. Parker le Lun 24 Juin - 16:21, édité 17 fois
Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » Lun 24 Juin - 16:35
Bienvenue parmi nous !
Les Esprit sont heureux de te compter parmi eux, Phoebe L. Parker
C'est avec un immense plaisir que les Esprits vous ouvrent les portes de Naëris, et vous accueillent parmi les citadins !
En tant que mutante, jeune fille, vous êtes convié à recenser votre pouvoir ici, mais aussi à faire savoir quel est votre célèbre sosie du passé dans ce coin-là. Et à gérer votre vie en générale juste là.
Veillez aussi à garder ce papier à vos côtés, il regroupe toutes les adresses utiles pour ne pas se perdre à Naëris.
Encore une fois : Bienvenue à vous !
Phoebe L. Parker
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. » Lun 24 Juin - 16:43
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ♥
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Sujet: Re: Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. »
Phoebe Lea Parker - « Il n'y a pas de secret mieux gardé que ceux que l'on devine. »